Analyse personnelle – L’Alchimiste
L’Alchimiste est un livre qui, à première vue, ressemble à un conte pour enfants. Mais dès les premières pages, on comprend rapidement qu’il s’adresse à une partie de nous qu’on écoute rarement : celle qui rêve, qui ose, qui veut croire qu’il existe quelque chose de plus grand que notre routine.
Ce que j’ai retenu avant tout, c’est la notion de Légende Personnelle. Coelho, l’auteur nous rappelle que chacun porte en lui un appel, une direction intime, souvent étouffée par la peur, la prudence ou la pression sociale. Santiago, le personnage principal, lui, choisit d’écouter ce murmure intérieur et ceci plusieurs fois après avoir hésité. Et c’est ce choix et finalement pas le trésor, qui change sa vie. Je me suis beaucoup reconnu dans cette idée : le plus dur n’est pas de poursuivre un rêve, mais d’oser le premier pas, celui qui nous arrache à ce qui est confortable mais limité.
Le roman m’a aussi frappé par cette idée que le monde conspire pour aider ceux qui poursuivent sincèrement leur quête. Non pas par magie, mais parce que la clarté d’un objectif ouvre des portes qu’on ne voyait pas auparavant. Les rencontres de Santiago, bonnes ou mauvaises, deviennent des enseignements et ça résonne avec la vie réelle : rien n’est hasard, tout est matière à grandir.
Enfin, la grande leçon du livre est peut-être la plus simple : on voyage souvent loin pour découvrir que ce qu’on cherchait était déjà en nous. Mais sans le voyage, sans les épreuves, sans les détours, on n’aurait jamais eu les yeux pour le reconnaître. C’est un livre qui ne donne pas des réponses, mais qui pose les bonnes questions : Qu’est-ce qui t’appelle ? Qu’est-ce que tu fuis ? Qu’est-ce que tu attends pour commencer ton chemin ?
Pourquoi le lire ?
Parce que L’Alchimiste n’est pas un roman : c’est un miroir.
Il ne te dit pas où aller, mais il t’aide à comprendre pourquoi tu dois avancer.
Si tu sens que ta vie tourne en rond, ou que ton rêve s’est endormi, ce livre peut être l’étincelle qui rallume tout. Crois moi car c'est tout l'effet qu'il m'a fait.
Georges DEFO
