Attention à ce que tu consommes : la vigilance est de mise
Lors de mon séjour au pays, je suis allé rendre visite à un ami proche qui travaille dans une banque et qui mène une vie professionnelle assez confortable. À chaque fois que je suis de passage, il m’accueille toujours chaleureusement. Plusieurs fois, j’ai voulu lui demander comment il fait pour résister aux sirènes du Canada, mais dès que nous échangeons et que je vois son mindset, je comprends rapidement. Bref, nous en reparlerons une autre fois.
Comme à notre habitude, nous sommes allés passer une soirée à l’Opium Bali, un établissement où l’ambiance est agréable et le service irréprochable. J’ai toujours apprécié la propreté, la bienveillance et le professionnalisme du personnel. À chaque fois que j’y ai passé une soirée, je n’ai jamais eu de mauvaise surprise au réveil.
Après ce before, nous avons pris la route d’une boîte de nuit dont je tairai le nom pour l’instant, afin d’y terminer la soirée. Cette fois-ci, nous nous y sommes rendus sans un ami d’enfance très proche, habitué des lieux. D’ailleurs, j’aime souvent lui dire que c’est "son établissement" tellement il y est connu. Résultat des courses ? Tous ceux qui ont consommé la bouteille de cognac que nous avons commandée ont ressenti les symptômes d’une intoxication alimentaire le lendemain. Moi-même, j’ai régurgité tout ce que j’avais consommé avant même d’arriver à la maison. Pourtant, je n’avais pas bu énormément et cette réaction était anormale. Mon jeune frère, lui, a passé une journée entière au lit.
Quelques jours plus tard, j’ai raconté cette mésaventure à Alex, notre ami habituel de cette boîte. Il a éclaté de rire et m’a demandé à quelle heure nous avions passé commande. Puis il a lâché la phrase qui m’a glacé :
👉 "Si c’était après 3h du matin et que vous n’avez pas posé les bonnes questions, on vous a sûrement servi du ‘faux whisky’."
Le choc. Je me suis rendu compte que cela aurait pu être bien pire. J’aurais pu mal réagir, perdre connaissance, voire pire. Quelqu’un aurait pu y laisser sa vie. Et c’est là que j’ai compris : c’est probablement ainsi que beaucoup finissent par être empoisonnés sans même s’en rendre compte.
Ce genre de pratiques douteuses ne devrait même pas exister, et pourtant elles sont monnaie courante. Si nous voulons un pays où l’on se sent en sécurité, où l’on consomme sans craindre pour sa vie, il est temps de changer les mentalités. L’argent ne devrait jamais primer sur l’éthique et la santé des consommateurs. Nous méritons mieux. Soyons vigilants, dénonçons ces pratiques et exigeons la qualité que nous payons.
Georges DEFO