Ce n’est pas de l’humilité… c’est juste la chute.

Il faut parfois perdre le pouvoir pour se rappeler comment on traite les autres. Mais ce n’est pas toujours une bonne nouvelle.

On connaît tous ce genre de personnes :

Tant qu’elles sont au sommet, elles te snobent.

Elles te méprisent. Elles t’ignorent.

Elles ont “trop de choses à faire”, “trop de monde à gérer”, “pas le temps pour les petites gens”.

Et puis, un jour… la roue tourne.

La vie fait ce qu’elle sait faire de mieux : elle équilibre les comptes.

Subitement, ces mêmes personnes deviennent… adorables. Disponibles. Humble. Attentives.

Elles t’écrivent. Te félicitent. Te relancent même, parfois. Pas par bonté. Mais parce qu’elles ont besoin de toi maintenant.

La vraie grandeur, ce n’est pas de bien te comporter quand t’as tout perdu. C’est de rester respectueux, cohérent, humainmême quand tu es au sommet.

C’est de ne pas oublier les autres quand toi tu n’as plus besoin d’eux.

Parce que oui, on peut tous trébucher un jour.

Mais si tu dois redevenir gentil seulement quand t’es dans la galère, c’est qu’il y a un vrai problème avec ta version “pleine réussite”.

La descente ne lave pas le mépris.

Elle révèle juste à quel point il était hypocrite. J’ai même toujours voulu croire que la vraie grandeur c’est quand on crée des grands Hommes. Et pour ce faire, il faut voir au delà de la poussière. Il faut voir au delà des artifices et du superficiel. Et toujours mettre l’humain au centre de ce qu’on fait. 

Georges DEFO