Ce que révèle vraiment une pièce lancée en l’air
Il existe une citation que j’adore :
« Si tu hésites entre deux choix, lance une pièce. Pendant qu’elle est en l’air, tu sauras ce que tu espérais vraiment. »
Ce n’est pas de la magie. C’est de la psychologie pure. J’en fais plusieurs lectures que je veux partager avec toi.
Nous ne sommes pas perdus : nous avons peur des conséquences. Très souvent, le problème n’est presque jamais le choix lui-même.
Le problème, c’est la peur de regretter. Quand la pièce monte, tu réalises que tu savais déjà ce que tu voulais… mais tu avais peur d’en payer le prix. Alors tu fais semblant d’hésiter, tu consultes dix personnes, tu demandes des signes, tu repousses. Tu veux qu’on te dissuade, alors qu’au fond tu sais déjà.
En réalité, ce n’est pas de la confusion : c’est la peur du « et si je me trompais ? ».
La pièce révèle nos priorités cachées. Très souvent, ce qu’on prétend vouloir n’est pas ce que notre cœur choisit.
Tu dis « Je veux le changement en Afrique », mais tu espères que ton oncle soit nommé au gouvernement.
Tu dis « Je vais rentrer en Afrique », mais pendant que la pièce tourne, tu veux vendre tous les biens laissés par tes parents au pays.
C’est exactement là que se trouve la vérité :
la pièce agit comme un miroir émotionnel, une seconde d’honnêteté brute où les priorités profondes remontent à la surface.
Le vrai courage n’est pas de choisir… mais d’assumer le choix que ton cœur fait pour toi. Parce que oui, la pièce ne décide rien. Elle ne fait que révéler la réponse que tu connaissais déjà.
La seule vraie décision, c’est ce que tu fais une fois qu’elle retombe. Est-ce que tu assumes ton instinct ? Ou est-ce que tu retournes dans la raison confortable qui t’étouffe depuis des années ?
La vérité, c’est qu’on ne manque pas de clarté. On manque de courage. Pire, parfois on fait même preuve de mauvaise foi : investir en Afrique en restant au chaud en Europe, vouloir que les choses changent sans s’intéresser à la politique, critiquer sans voter.
La prochaine fois que tu doutes, lance la pièce. Pas pour savoir quoi faire… mais pour savoir ce que tu refuses encore d’assumer.
Georges DEFO