Choisis ton addiction… avant qu’elle ne te choisisse
On parle souvent des addictions comme si elles étaient toutes mauvaises. Mais soyons honnêtes : tout le monde a ses faiblesses, ses petites dépendances. Pendant longtemps moi c'était les paris sportifs. Certains se perdent dans le sucre, d’autres dans les écrans, d’autres encore dans les paris sportifs, le shopping, ou cette validation sociale qui agit comme une drogue dure.
Le vrai problème, ce n’est pas d’avoir une addiction. Le vrai problème, c’est qu’elle te contrôle. Alors qu’en réalité, tu aurais pu choisi et la dompter.
"Choisis ton addiction. Une seule. Et fais-en ton esclave, jamais ton maître." Cette phrase je l'ai écouté dans la chanson écrite par Youssoupha destinée à son fils Malik.
Quand tu observes les gens qui réussissent dans le sport, l’art, l’entrepreneuriat, tu réalises qu’ils ont tous une obsession. Leur différence ? Ils l’ont domestiquée. Leur addiction est productive, cadrée, maîtrisée. Là où certains sont dépendants de TikTok, eux sont dépendants de la répétition, du travail, de l’amélioration.
Là où d’autres se réfugient dans la facilité, eux se réfugient dans l’effort.
La question n’est donc pas : « Est-ce que j’ai des addictions ? » Mais plutôt :
« Est-ce que je laisse mes addictions me posséder, ou est-ce moi qui les dirige ? »
Même la discipline peut devenir une addiction. L’écriture, le sport, la lecture, la création, le calme, l’apprentissage.
Je suis accro à la rédaction des mes articles et je me dis que c'est une addiction positive.
Si tu dois être accro à quelque chose, choisis quelque chose qui t’élève, pas quelque chose qui t’enterre. Fais en sorte que ton addiction te pousse, plutôt qu’elle ne t’engloutisse.
Parce que ceux qui avancent ne sont pas ceux qui n’ont aucune addiction.
Ce sont ceux qui ont choisi la bonne.
Georges DEFO