Don’t hate the player, hate the game


J’ai longtemps entendu cette phrase sans vraiment y prêter attention.

Mais avec le temps, j’ai compris qu’elle résumait parfaitement beaucoup de situations qu’on vit au travail, en affaires ou même dans la vie quotidienne.

On a souvent tendance à blâmer ceux qui réussissent “trop bien”. C’est dans la nature humaine. Soit on les traite de privilégiés, soit on dit qu’ils sont entrés dans la sorcellerie.

Combien de fois a-t-on entendu : “Lui, il est trop payé pour ce qu’il fait” ou “Elle ne mérite pas sa fortune” ou “Sûr qu’il a vendu son âme au diable”?

Pourtant, ces personnes ne font souvent que jouer selon les règles. Elles ont compris les codes, les leviers, les failles, bref, la logique du système.

Regarde le principe des niches fiscales : à revenu égal, deux personnes ne paient pas forcément le même montant d’impôts. L’une a investi, optimisé, diversifié.

L’autre s’est contentée de déclarer sans chercher à comprendre. Ce n’est pas de la triche, c’est de la connaissance du terrain.

Et dans le monde du travail, c’est pareil. Deux ingénieurs, mêmes compétences techniques, même expérience…Pourtant, l’un en freelance gagne presque le double du second, salarié dans une grande entreprise. Pas parce qu’il est plus brillant, mais parce qu’il a compris le modèle : celui de la liberté, du risque calculé et de la valorisation directe de son temps.

Le problème, ce n’est pas le joueur. C’est le jeu et notre manière parfois naïve d’y participer.

Celui qui comprend les règles avance sans haine, avec stratégie. Parce qu’à la fin, détester le joueur ne change rien à la partie.

Mais apprendre les règles et les maîtriser, ça peut tout changer. Alors, dorénavant, prends le temps de lire le mode d’emploi ou la documentation et peut-être toi aussi tu verras certaines portes s’ouvrir toutes seules pour toi.

Georges DEFO