Et si la douleur voulait juste dire que tu es presque arrivé ?
Il y a un concept que j’aime beaucoup : la loi de Pareto. Elle dit, en gros, que 80% des résultats viennent de 20% des efforts. Mais personne ne t’explique que, parfois, ces 20% les plus importants… ce sont justement les derniers mètres, les derniers jours, là où tout est le plus dur.
C’est exactement là où je me trouve aujourd’hui. J’arrive aux derniers jours d’un défi d’écriture quotidienne, et paradoxalement, c’est maintenant que je sens le poids. Pas au début, pas au milieu, mais à la fin.
Et je me rends compte que beaucoup abandonnent ici.
Ils sont déjà sur le point de toucher la ligne d’arrivée, mais ils confondent la fatigue de la dernière ligne droite avec un signe qu’ils devraient s’arrêter.
J’ai vu ça partout : en sport, en business, dans les études. Le moment où ça brûle, où ça pique, ce n’est pas forcément le signe que tu es sur le mauvais chemin. C’est parfois juste la preuve que tu es en train d’y arriver.
Mais il y a aussi l’autre face de la pièce. Et si tu n’étais pas dans les 20% finaux, mais en train de t’obstiner sur un mauvais chemin ? Comment le savoir ?
Pour moi, ça se joue sur deux indices :
- Si ce que tu fais t’épuise mais que tu sais exactement pourquoi tu le fais, c’est sûrement la dernière ligne droite.
- Si ce que tu fais t’épuise et que tu n’arrives même plus à voir le sens ou l’impact… c’est peut-être le moment de pivoter.
En résumé :
- Ne lâche pas à cause de la douleur si la ligne est en vue.
- Mais ne confonds pas persistance et entêtement.
Georges DEFO