Et si le vrai changement venait de ceux qui se bougent en silence ?
La semaine dernière, Ronel m’a contacté pour me convier à une réunion avec un jeune parti politique appelé le MP3, qui a pris l’initiative de réunir plusieurs coopératives et associations ayant mis en place des solutions technologiques en vue des prochaines élections au Cameroun.
Nous avons été invités, lui et moi, parce que nous avons lancé elections237.com, une plateforme qui aide les citoyens à trouver le centre d’enregistrement sur les listes électorales le plus proche.
L’idée de cette rencontre était simple : créer une synergie entre toutes ces initiatives qui, à leur échelle, rappellent aux Camerounais leurs droits et leurs devoirs citoyens. Et surtout, les mettre dans les meilleures conditions pour participer activement au jeu électoral.
J’ai été agréablement surpris par la richesse des échanges.
J’y ai rencontré des jeunes brillants, des entrepreneurs à succès, et même des figures connues de la scène politique, comme Me Michelle NDOKI.
Honnêtement, je n’aurais jamais imaginé me retrouver un jour dans le même panel qu’elle.
Comme quoi, le simple fait d’être en mouvement peut t’emmener là où tu n’aurais jamais cru pouvoir mettre les pieds.
Deux choses m’ont marqué ce jour-là :
- Même quand on rame dans le même sens, on peut avoir des sensibilités différentes sur les méthodes ou les priorités. Mais ça n’enlève rien à la valeur de l’engagement collectif.
- Il ne faut pas avoir peur de dire la vérité, même à ceux qu’on considère comme des « personnalités ».Ronel ne s’est pas gêné de le rappeler à l’assistance quand plusieurs têtes d’affiche sont arrivées en retard, alors que nous étions là à l’heure, comme convenu.Il leur a dit, avec beaucoup de tact, que le changement commence aussi par l’exemplarité.Et je pense qu’il a eu raison. Les concernés ont présenté leurs excuses, et c’est aussi ça, la maturité démocratique.
Au final, ces 3 heures m’ont vraiment reboosté.
Elles m’ont conforté dans l’idée que travailler dans son coin peut parfois sembler inutile…
Mais quand on se regroupe, on réalise qu’on est nombreux à vouloir faire bouger les lignes.
Chacun avec ses moyens, ses idées, ses outils.
Alors toi, dis-moi :
Sur quoi tu bosses ?
Et qu’est-ce que tu pourrais créer, imaginer ou lancer… qui changerait la donne dans un secteur-clé de notre avenir ?
Georges DEFO