Et si ton vrai EuroMillions, c’était ton idée ?

Aujourd’hui, j’ai fait deux grilles pour tenter de gagner au jackpot de l’EuroMillions, qui s’élève à 198 millions d’euros. Je ne joue pas souvent, mais je me suis fait un petit kiff avec mes collègues. Ce qui m’a convaincu, c’est une phrase que l’un d’entre eux a lancée : « On joue à l’EuroMillions pour rêver, pas pour gagner. » Ce qui, entre nous, n’est pas totalement faux vu les probabilités qu’on a de remporter ce jeu. Tu imagines ? Gagner à l’EuroMillions, c’est comme réussir à trouver le millimètre exact entre Lyon et Genève !

Au milieu du repas, j’ai lancé un autre sujet : la probabilité de gagner la même somme que l’EuroMillions en vendant un produit logiciel ou physique qui résout un vrai problème. On était tous d’accord pour dire que cette option était bien plus probable que de gagner au loto. Mais là où tout le monde s’est aussi accordé, c’est sur le fait que ça demande beaucoup trop d’effort.

Ce qui est intéressant, c’est que tous ceux avec qui j’étais à table sont des personnes brillantes. Je les côtoie depuis un certain temps et je le dis souvent : la clé du succès, c’est l’acceptation du prix à payer. Eux ont fait leur choix. Ils ont résolu l’équation et accepté de ne pas vouloir payer ce prix-là.

Mais souviens-toi : c’est toi qui bloques ton propre chiffre. La FDJ aime dire : « Tous les gagnants ont au moins joué une fois. » De la même façon, tu ne pourras jamais devenir millionnaire ou milliardaire si tu continues à cacher ce projet que tu refuses encore de présenter.

Prends ce foutu risque.

Georges DEFO