Et toi, c’est quand ton moment sacré ?
Il était empereur, philosophe, mari, père de treize enfants, chef d’État…
Et pourtant, chaque jour, Marcus Aurelius trouvait un moment, ne serait-ce que quelques minutes, pour se retirer du monde. Peu importe l’heure, peu importe le lieu, il écrivait. Seul. Dans la pénombre. Avec ses pensées et son journal pour unique compagnie.
Le philosophe américain Brand Blanshard a d’ailleurs dit qu’il était admirable de voir tout ce que Marcus avait pu accomplir dans ce “silence de minuit”.
James Clear, auteur de Atomic Habits, parle aussi de ses « deux heures sacrées » le matin, qu’il protège coûte que coûte pour écrire. Parfois il a plus. Jamais moins.
Ces deux heures font la différence entre une journée productive… ou une journée perdue.
Ce temps sacré, c’est ça la clé.
Ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité.
Même si ce n’est que 30 minutes, ou 15.
Le matin, le soir, ou entre deux réunions.
Peu importe.
Mais il faut le prendre. Il faut se le donner. Comme on respecterait un rendez-vous chez le médecin ou un entretien important.
Parce que dans ces minutes volées au chaos, tu peux bâtir des choses immenses.
Un texte. Un projet. Une vie plus claire.
Georges DEFO