Être à l’heure : une marque de respect et d’humilité
J’ai décidé depuis quelque temps d’être le plus souvent à l’heure. Pendant longtemps, je disais que « le retard était de rigueur ». Une sorte de blague, une excuse devenue habitude. Mais j’ai choisi d’arrêter ça.
Quelqu’un a dit un jour que le retard est un manque de respect et de considération. Cette phrase m’a marqué, mais en y réfléchissant, je crois qu’il y a encore plus fort : il faut une véritable grandeur et une vraie humilité pour accepter d’arriver en avance… et d’attendre les autres sans rien dire.
Cela m’a fait un choc, car ce sont justement les valeurs que je prétends défendre et que j’essaie de cultiver : le respect, la discipline, la rigueur. Pourtant, combien de fois ai-je demandé aux autres de respecter mon temps, alors que moi-même je négligeais le leur ?
Être à l’heure, ce n’est pas seulement une question d’organisation. C’est un état d’esprit. C’est reconnaître que le temps de l’autre a autant de valeur que le mien. C’est montrer que je prends mes engagements au sérieux, même quand personne ne me félicite pour ça.
Bien sûr, arriver en avance et patienter peut sembler ingrat. Mais c’est aussi un signe de maturité : accepter d’assumer l’attente, plutôt que de la faire subir aux autres.
Finalement, respecter le temps, c’est respecter les gens. Et si je veux qu’on me considère comme quelqu’un de fiable, je dois commencer par être ponctuel, toujours.
Donc quand tu tournes en rond dans ta chambre au lieu de t’apprêter pour arriver à l’heure prévue, sache que tu n’es pas different de quelqu’un qui manque de respect en public à la personne avec qui tu as rendez-vous. Tu sais ce qu’il te reste à faire.
Georges DEFO