Être occupé ne veut pas dire être productif

Tu connais ces journées où tu fais mille choses… mais à la fin, tu ne sais même pas ce que tu as vraiment accompli ?

Tu as répondu à 37 messages, assisté à 4 réunions, fait 12 allers-retours, traité des urgences qui n’en étaient pas vraiment… et pourtant, tes vrais objectifs sont restés intacts, non cochés, bien au chaud dans ta to-do list.

J’ai longtemps confondu ça moi aussi.

Être occupé, c’était presque une médaille.

Un symbole de sérieux, d’importance, de valeur.

Mais avec le temps, j’ai compris une chose :

Le mouvement n’est pas le progrès.

Tu peux bouger sans avancer. Tu peux être débordé sans rien construire.

Et c’est un mal assez répandu.

Je le vois aussi bien au Cameroun que en France.

Des gens qui bossent “8h par jour” sur le papier… mais en réalité ?

Quand tu observes froidement, entre les pauses café, les discussions stériles, les réunions pour se plaindre, les moments sur TikTok, les bavardages sur le match d’hier, il reste quoi ?

Peut-être 2 ou 3 heures de réelle concentration dans une journée.

Et encore, je suis généreux.

La vérité, c’est qu’on a appris à remplir notre journée, pas à la structurer.

On mesure le travail au temps passé, pas à l’impact généré.

On valorise ceux qui semblent débordés, même s’ils ne produisent rien de concret.

C’est pour ça que je te pose la question aujourd’hui :

Est-ce que ce que tu fais te rapproche vraiment de ce que tu veux atteindre ?

Est-ce que ton activité quotidienne est alignée avec ta direction ?

Ou est-ce que tu fais juste… parce que ça occupe ? Parce que “faut bien faire quelque chose” ?

Moi, je préfère faire moins, mais faire mieux.

Moins de tâches, mais plus de sens.

Moins de dispersion, mais plus d’impact.

Être productif, ce n’est pas faire beaucoup.

C’est faire ce qui compte.

Et si tu prends le temps d’y réfléchir, tu réaliseras peut-être que le problème n’est pas que tu n’as pas assez de temps…

C’est juste que tu n’en as pas encore repris le contrôle.

Georges DEFO