Il est vrai que nul n'est irremplacable, mais il y en a pour qui c'est plus difficile et toi?

En temps de crise, les priorités changent et tout le monde est mis à l’épreuve. Ce qui semblait acquis hier peut devenir incertain du jour au lendemain. Et dans ce chaos, une question émerge souvent : "Suis-je assez indispensable pour être parmi les deux qui restent, quand huit doivent partir ?". Cette réflexion m'est venue à l'esprit suite aux récentes suputations des uns et des autres sur les récents cas de grippe qui sont apparus en chine et qui nous rappellent les prémices de la crise sanitaire d'il y a quelques années.

La précarité impose des choix drastiques. Les entreprises coupent dans leurs effectifs, les projets se rétrécissent, et seuls les meilleurs, les plus agiles ou les plus nécessaires survivent à ce tri. Est-ce injuste ? Peut-être. Mais c’est surtout la réalité et je crois t'avoir dit dans ce texte que la vie est ainsi.

Face à cette réalité, deux catégories de personnes se démarquent. Il y a ceux qui attendent que l’orage passe, priant de ne pas être balayés. Puis il y a ceux qui anticipent, qui se rendent tellement incontournables qu’on ne peut imaginer avancer sans eux. Alors, honnêtement, à quel camp appartiens-tu ?

Être parmi les "deux qui restent" ne dépend pas que de ton talent brut, mais aussi de ta capacité à t’adapter, à innover, et surtout à apporter une valeur claire et visible. On ne garde pas quelqu’un juste parce qu’il est sympathique ou parce qu’il a de l’ancienneté. On garde ceux qui font avancer, même quand tout ralentit.

La question à te poser aujourd’hui est simple : "Quelle est cette chose que je fais, que personne d’autre ne peut aussi bien faire que moi ?" Si tu n’as pas de réponse, il est temps d’en trouver une. Dans ce monde qui change à une vitesse effrayante, l’indispensable n’est pas un statut qu’on accorde, c’est une posture qu’on construit.

Alors, es-tu prêt à te battre pour ta place ? À devenir le "un parmi les deux" ? À toi de jouer. Comme on le dit chez nous au 🇨🇲, la vie ce n'est pas le "voir-bébé"

Georges DEFO