La crainte de l'échec ne doit pas t'empêcher de fixer tes objectifs

Hier, premier dimanche de l'année 2025, nous nous sommes retrouvés avec les membres de mon groupe de lecture. Comme nous le faisons souvent, nous avons d'abord échangé sur le livre que nous lisons actuellement avant de discuter d'autres sujets très intéressants. Loïc nous a notamment partagé quelques astuces de lecture rapide avant de conclure sur la méthode SMART.

Voulant clore le sujet, j'ai demandé à mes acolytes s'ils avaient pris des résolutions pour la nouvelle année et fixé des objectifs. C'est à ce moment que Dominique m'a répondu qu'elle n'aime pas les résolutions, car cela peut devenir frustrant quand, en fin de compte, on n'arrive pas à les tenir. J'ai d'abord été surpris, car je ne m'attendais pas à cette réponse, mais ensuite, je lui ai proposé ma vision des choses. Je me suis d'ailleurs dit que ce serait une bonne idée de la partager avec toi, car si Dominique pense ainsi, d'autres personnes doivent sûrement penser de la même manière.

Pour moi, les objectifs sont des phares qui éclairent notre route, pas des boulets à nos pieds. Mais en y réfléchissant, je comprends mieux : beaucoup voient les objectifs comme des juges sévères, alors qu’ils devraient être des alliés bienveillants. Personne ne viendra nous fouetter si nous échouons, car ce sont nos objectifs. C'est pour cela que je lui ai répondu avec toute la sincérité du monde :

"Dominique, les objectifs ne sont pas des engagements signés au sang.
Ce sont des cibles. Et même si tu ne les atteins pas, prends du recul et demande-toi pourquoi. Ce qui compte, ce n’est pas d’arriver à destination tout le temps, mais ce que tu apprends en chemin.
Parfois, quand on se fixe des objectifs, il ne faut pas hésiter à en établir des intermédiaires qui permettent de voir si l’on va dans la bonne direction ou pas. Cela peut aider à rectifier le tir ou à constater qu’on a déjà fait quelques pas réussis vers notre objectif final.
Il faut apprendre à savourer les petites victoires. Même si l’on ne réussit pas intégralement ce qu’on avait prévu, on peut déjà être fier du peu qui a été accompli."

J'ai ensuite fait le lien entre la méthode SMART, dont venait de parler Loïc, et une amélioration de son rapport aux objectifs. Je t’explique donc ce qu'est SMART :

  • Spécifique : Un objectif vague te perdra en route. "Je veux être en forme" ne t’aide pas autant que "Je veux marcher 15 minutes par jour."
  • Mesurable : Tu dois pouvoir suivre tes progrès. "Je veux lire 10 pages chaque soir" est mesurable. Chaque page tournée est une petite victoire.
  • Atteignable : Un objectif doit te challenger sans te casser. Dominique n’a pas besoin de courir un marathon demain, mais peut-être qu’une course de 5 km dans trois mois serait un bon point de départ.
  • Réaliste : Il faut que ton objectif colle à ta réalité. Si tu travailles 50 heures par semaine, vise une session de sport le week-end, pas tous les jours.
  • Temporel : Fixe une échéance. Un objectif sans deadline, c’est comme un bateau sans port d’arrivée. Par exemple : "D’ici un mois, je veux avoir lu un livre sur le développement personnel."

En conclusion, le problème n’est pas les objectifs, mais la manière dont on les perçoit. Ils ne sont pas là pour mentir aux autres, encore moins pour se mentir à soi-même. Ce sont des outils pour structurer nos rêves, donner une direction à notre énergie et mesurer notre progression.

Ne pas atteindre un objectif ne signifie pas que tu as échoué. Cela veut dire que tu es humain. C’est une invitation à réfléchir, à ajuster et à mieux te connaître. Parfois, l’objectif lui-même était peut-être mal calibré. Alors à vous tous qui avez peur d'échouer, commencez petit et savourez.

Alors, quel est ton prochain objectif ? 😊

Georges DEFO