La crise qui vient n’est pas cardiaque, elle est économique
Si tu es développeur informatique, ou jeune africain fraîchement diplômé, accroche-toi bien à ton clavier ou à ton sac de stage.
Le marché de l’emploi est en train de se resserrer comme une chaussure trop petite. De plus en plus d’entreprises ferment le robinet à juniors.
Les stages et alternances ? Transformés en prétextes pour faire tourner la boîte à moindre coût.
Et comme si ça ne suffisait pas, l’intelligence artificielle entre dans le game, sans demander de salaire, sans poser de congé, et en te sortant un plan de test en 3 secondes chrono.
Je ne dis pas ça pour te faire peur.
Je dis ça pour qu’on se prépare.
Je te l’avais déjà dit, mais plus le temps passe plus je me rends compte de la puissance de l’IA qui te réalise des applications de plus en plus qualitatives avec une facilité déconcertante. Des modèles de plus en plus puissants voient le jour et nous sommes entrain de voir venir ce qu’il s’est passé dans les chaines de montage en usine qui se sont automatisées.
Aujourd’hui, si tu n’épargnes pas un peu, si tu ne continues pas à te former même après ton diplôme,
si tu ne fais pas cet effort supplémentaire pour ajouter ta propre valeur à la machine,
tu risques de te faire balayer, même si tu as un Bac+5 et toutes les distinctions du monde.
Ce n’est pas une crise cardiaque, c’est une crise économique.
Et dans ce genre de crise, ceux qui s’en sortent ne sont pas toujours les plus brillants,
mais ceux qui ont appris à faire plus avec moins, à rebondir vite et à comprendre où va le vent.
Ceci est valable pour tellement de domaines qu’à un moment, peut-être n’aurons nous juste pas le choix de faire ce qu’on devait faire depuis le début, considérer notre continent comme la terre d’opportunités qu’elle est? Car il est clair que ce n’est pas encore là-bas qu’un robot prendra ta place, nous avons tellement de choses à mettre en place.
Georges DEFO