La perfection n’est pas l’objectif, la sincérité de l’effort l’est
Ça faisait un moment que je n’avais pas ouvert The Daily Stoic. Et ce matin, je suis retombé sur un passage qui m’a fait du bien, comme une piqûre de rappel au bon moment.
Le texte s’inspire directement de la pensée stoïcienne, et plus précisément de Marc Aurèle, empereur romain et philosophe, dans ses Pensées pour moi-même. Les Stoïciens ne croyaient pas à la perfection absolue. Pour eux, devenir un sage était un idéal, une direction vers laquelle tendre, pas un état à atteindre une bonne fois pour toutes.
L’idée est simple mais puissante : vivre chaque journée comme si c’était la dernière. Non pas dans la frénésie ou l’angoisse, mais avec droiture, calme et sincérité. Faire ce qui est juste, sans paresse, sans jouer un rôle, sans prétendre être quelqu’un d’autre.
Le texte pose une question honnête : est-il vraiment possible d’être irréprochable pendant vingt-quatre heures ? Probablement pas. Peut-être même pas plus de quelques minutes. Mais les Stoïciens s’en contentaient. Parce que l’essentiel n’était pas la perfection, mais l’effort conscient pour s’en approcher.
Et c’est ce qui m’a fait du bien en le relisant. À une époque où on se met une pression constante pour être irréprochable, performant, exemplaire en permanence, ce rappel est salutaire : essayer suffit. Revenir chaque jour à l’essentiel suffit.
Si l’effort était assez pour les Stoïciens, alors il devrait l’être pour nous aussi.
Georges DEFO