Le confort de l’excuse, la dignité de la responsabilité
La pire chose qui puisse arriver à un homme, ce n’est pas l’échec. Ce n’est pas la pauvreté. Ce n’est même pas l’injustice.
La pire chose, c’est de refuser ses responsabilités et de passer sa vie à chercher un coupable à ce qui lui arrive.
Il suffit de regarder une scène banale du quotidien : quelqu’un cogne son orteil contre un meuble… et s’énerve contre le meuble. Comme si la table avait décidé de se déplacer exprès pour lui faire mal. C’est absurde, mais profondément révélateur. Le meuble n’a rien fait. Il était là, immobile. La seule variable, c’était la personne et son inattention.
Dans la vie, c’est exactement pareil.
On accuse le système, la famille, la malchance, les autres. On s’en prend à des éléments extérieurs parce que reconnaître sa part de responsabilité fait trop mal à l’ego. Pourtant, tant qu’on blâme autre chose que soi, on reste bloqué. On ne corrige rien. On ne progresse pas.
Prendre ses responsabilités, ce n’est pas se fouetter soi-même . Ce n’est pas dire que tout est toujours de notre faute. C’est simplement accepter une vérité inconfortable : ce qui dépend de nous mérite qu’on s’y attarde.
Un homme qui assume peut perdre, tomber, échouer… mais il avance.
Celui qui accuse tout le monde reste immobile, même quand il a raison.
Et à la fin, la vie tranche toujours en faveur de ceux qui ont compris que personne ne leur devait rien sauf eux-mêmes. Oui oui un peu comme cet influenceur qui aime beaucoup crier en faisant du sport en disant: « Lève toi et bouge toi, arrête de pleurer car on s’en fout de ta putaine de vie ». C’est cru mais ça résume ce que je disais. Prends tes responsabilités et bouge toi. Les excuses c’est pour les faibles.
Georges DEFO