Le diamant du voisin brille toujours plus… jusqu’à ce que tu regardes le tien
J’ai juste envie aujourd’hui de partager avec toi une petite frustration. Rien de grave, mais suffisamment agaçant pour que j’en fasse un texte.
Ça fait deux semaines que je ne suis pas constant à la salle. Deux semaines de “je vais demain”, deux semaines de “aujourd’hui je suis fatigué”, deux semaines de mensonges que je connais trop bien.
Tu vas me dire que je dérange, mais laisse-moi t’expliquer : quand je regarde la rigueur que je mets dans l’écriture de mes textes — qu’il vente, qu’il neige, que je sois malade, fatigué ou même sous l’effet de l’alcool — je m’assois, je réfléchis, j’écris. Point. Jamais un jour de décalage. Jamais un abandon. Une discipline qui frôle l’obsession.
Alors pourquoi je t’en parle ?
Parce que souvent, on regarde quelqu’un dans un domaine et on se dit : “waouh, ce gars est trop fort”, sans savoir qu’il galère terriblement dans un autre. Tu me vois écrire et tu peux croire que j’ai tout compris à la discipline. Mais dès que je regarde mes amis qui sont assidus à la salle, qui enchaînent leurs séances comme s’ils avaient un contrat avec Schwarzenegger, je me dis que je suis un petit joueur. La vérité, c’est que chacun a son territoire, son point fort, sa zone de confort — comme à l’école où tu pouvais être un monstre en maths et un touriste en SVT. Et ce n’est pas grave. La vraie leçon, c’est celle-ci : Il ne sert à rien de passer ton temps à regarder ce que font les autres. Concentre-toi plutôt sur ce dans quoi tu excelles, observe ce qui fait ta force, et essaye de transplanter ta propre méthode dans les domaines où tu veux progresser.
Si je mettais ne serait-ce que 30% de la discipline que j’ai pour l’écriture… dans le sport, je serais déjà prêt pour “Men’s Health”. Bref, chacun son super-pouvoir. Le tout, c’est d’apprendre à l’utiliser partout où on en a besoin.
Georges DEFO