Le message qu’on aurait tous aimé entendre cette année

Plus qu’une leçon de morale ou une chose nouvelle que je t’apprendrais, aujourd’hui j’ai juste envie de te dire que je suis fier de toi.

Bientôt une année complète s’écoule, et parmi nous, nombreux sont ceux qui n’ont pas les codes pour exprimer leurs sentiments, ou simplement pas la chance d’avoir quelqu’un qui les écoute sincèrement, quelqu’un qui saurait comprendre ce qu’ils ont traversé tout au long de l’année.

Nous avons tous nos aspirations et nos projets, ces choses qui nous font nous lever chaque matin pour aller « chercher ». Parfois, c’est plus difficile, car nous sommes la locomotive d’un train avec bien trop de wagons. Et malgré le poids, nous tirons, encore et toujours, sans nous plaindre, parce que c’est le fardeau qu’on a accepté de porter… mais aussi parce que ça nous fait nous sentir vivants.

Le plus paradoxal, c’est que les wagons derrière la locomotive ne s’en rendent même pas compte. Même les personnes qui nous sont proches ne savent pas tout.

Il n’y a quasiment aucune roche, aussi dure soit-elle, qui n’ait pas sa propre Némésis capable de la briser comme on casse un œuf. Alors même toi, qu’on appelle « The Rock », toi qui ne te plains jamais, qui souris quand tout le monde pleure, qui encourages quand tout le monde veut abandonner, alors que tu voulais toi-même abandonner en premier, mais tu t’en empêches parce que tout repose sur toi…

Pour tout cela, je suis fier de toi.

Je ne peux pas prétendre savoir ce que tu traverses, encore moins comprendre ta peine. Et c’est précisément pour ça que je suis fier de toi : parce que toi seul sais ce que ça te coûte.

Même toi qui me lis, et qui te forces à appeler tes proches alors que ce n’est pas naturel pour toi, tu sais ce que ça représente. Et pour ça aussi, je suis fier de toi. Nous passons tellement de temps à chercher, à batailler… et souvent, il manque juste ce petit mot d’encouragement, cette tape sur l’épaule qui — même si on fait semblant de trouver ça « bullshit » — peut réellement recharger nos batteries.

Si ce texte t’a arraché un sourire ou t’a mis un peu de baume au cœur, fais pareil : écris à ceux que tu connais, ceux que tu considères comme des warriors, pour leur dire que toi aussi, tu es fier d’eux. Et sinon, j’ai déjà mâché le travail pour toi : partage-leur simplement ce texte et propose-leur de s’abonner à mon blog. Ils auront, au moins une fois dans l’année, ce petit mot de douceur.

Et s’ils deviennent récurrents, ils pourront partager avec moi l’expérience que je couche au jour le jour par écrit.

Georges DEFO