Le sens des priorités
Je me suis rendu compte avec le temps que l’une des principales causes de l’échec, c’est l’absence du sens des priorités. Pas parce qu’on n’a pas de talent ou d’ambition, mais parce qu’on consacre trop d’énergie à des choses qui ne nous apportent rien sur le long terme. Je suis bien placé pour le savoir car je devrais clairement réduire la fréquence de mes beuveries du weekend. Ce temps pourrait mieux être investi 😿
On veut tout faire, tout vivre, tout goûter. Et c’est humain. Mais pendant qu’on multiplie les voyages entre amis, les sorties du week-end ou les balades sans but, les semaines passent, puis les années. On trouve toujours le temps pour ce qui nous distrait, mais rarement pour ce qui nous construit.
Apprendre à mieux écrire, suivre une formation, se former à la rédaction de business plans ou à la gestion financière… tout cela finit souvent repoussé à “plus tard”. Le problème, c’est que ce “plus tard” n’arrive jamais. On préfère le court plaisir d’une balade au centre-ville à la discipline d’une soirée d’apprentissage. Parce que l’un donne une dose immédiate de dopamine, tandis que l’autre demande patience et effort avant la récompense.
Mais la vérité, c’est que la réussite n’appartient pas à ceux qui font le plus de choses, mais à ceux qui choisissent les bonnes choses à faire. Avoir le sens des priorités, c’est accepter de se priver parfois du plaisir immédiat pour gagner une liberté durable.
La vraie maturité, c’est de comprendre que tout ce qui brille ne te rendra pas forcément meilleur. Et que la satisfaction profonde naît rarement de ce qui est facile, mais de ce qui te rapproche de la personne que tu veux devenir. Et paradoxalement, parfois on le sait mais ce n’est pas pour autant qu’on l’applique.
Georges DEFO