Les cœurs les plus proches

« Les cœurs les plus proches ne sont pas toujours ceux qui se touchent. »

Ce proverbe chinois, que j’ai eu la chance de lire dans l’habituel mot du bonheur au boulot, m’a donné envie de partager cette réflexion avec vous.

Parfois, les kilomètres séparent les corps, mais jamais les âmes.

Il y a des gens qu’on ne voit pas souvent, mais dont la présence reste ancrée — silencieuse, constante, rassurante.

Ils sont nombreux autour de moi :

Ronel, qui a remarqué que j’avais cassé ma série de publications qui m’est pourtant si chère ;

Francky, qui, en voyant juste une publication ou un statut même anodin, sait dire si je vais bien ou pas ;

et tant d’autres encore.

Et puis, à l’inverse, il y a ceux qu’on côtoie chaque jour, mais avec qui la distance est devenue immense.

Comme si la proximité physique ne suffisait plus à combler l’éloignement intérieur.

Je sais que j’en fais partie pour beaucoup de personnes qui me considèrent énormément et qui, parfois, ont l’impression de ne pas compter pour moi — peut-être à tort, ou peut-être à raison.

Toujours est-il que la force des liens ne se mesure pas à la proximité physique.

Du moins, c’est mon avis.

Les vrais liens ne se mesurent ni en pas, ni en messages échangés.

Ils se mesurent en sincérité.

Et parfois, c’est dans le silence et l’absence qu’on reconnaît ceux dont le cœur continue à battre au même rythme que le nôtre.

Georges DEFO