Muscle tes finances avant que le mois ne t’épuise.

L’arrivée des salaires en ce début de mois de février est, pour beaucoup, célébrée comme le lancement réussi d’une fusée dans un film américain. Tout le monde saute, se fait des câlins et exulte ensemble. On sent bien la fin d’un périple commun et la récompense tant attendue.

Mais tu es d’accord avec moi que c’est quand même un poil exagéré, non ? Que se passerait-il si ton patron t’annonçait qu’il était finalement dans l’incapacité de te payer ton dû parce que « la janviose a eu raison de lui » ? Je suis sûr que tu trouverais cela inacceptable et tu te demanderais s’il ne savait pas, dès le départ, qu’il devait te payer à la fin du mois.

C’est exactement la même erreur que tu as commise en faisant des excès pendant les fêtes de fin d’année, que ce soit pour la bonne ou la mauvaise cause. Tu as agi comme si tu avais oublié que tu devais te « payer » toi-même ton salaire à la fin du mois.

Je te l’ai montré dans un de mes textes qui a eu un franc succès : peu importe combien tu gagnes, avec une gestion rigoureuse, tu ne devrais pas vivre à flux tendu. Tu devrais toujours avoir de quoi assurer l’essentiel sans être dans le rouge au moindre retard de tes indemnités mensuelles.

J’ai souhaité écrire sur ce sujet car beaucoup se reconnaîtront, et j’ai peur que si je ne le leur rappelle pas, on risque de se retrouver dans la même situation l’année prochaine. D’ailleurs, nous sommes déjà le 3 février, et certains n’ont presque plus rien alors que toutes leurs factures ne sont même pas encore payées. Ça va être difficile d’atteindre nos objectifs à ce rythme-là. Mais le plus important, c’est d’en prendre conscience et de se ressaisir au plus vite.

Comme disait Aimé Jacquet à Robert Pirès : « Muscle ton jeu, Robert ! » Moi, je te dirai : « Muscle tes finances, mon ami ! »

Un très bon début de semaine 🙂

Georges DEFO