Ne sois pas le “too late mbenguiste” !

Aujourd’hui, je vais te faire une confidence. Je crois même te l’avoir déjà dit, et si tu es attentif, tu l’as sûrement remarqué.

La nature a horreur du vide. C’est pour ça que je martèle sans cesse qu’il faut battre le fer quand il est chaud et saisir les opportunités avant qu’il ne soit trop tard.

Regarde la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, des immigrés du monde entier affluent, et même les Africains qui rêvent de retour au pays pensent d’abord à Abidjan avant leur propre terre natale. Crois-tu vraiment que tout cela s’est construit en un an ? Non. Certains ont vu un devoir à accomplir, d’autres une opportunité à saisir. Quand personne n’y croyait, eux l’ont fait. Et aujourd’hui, ils récoltent les fruits de leur vision.

Pendant ce temps, toi, Camerounais, Nigérien ou autre, tu attends quoi ? Si tu ne bouges pas, tu seras comme ce consul anglais arrivé trop tard en 1884, alors que l’Allemagne avait déjà mis la main sur le Cameroun. D’où son surnom : “Too late consul”. Ne sois pas le “too late mbenguiste”, celui qui revient au pays pour constater que les places stratégiques ont déjà été prises.

Mais attention, ne tombe pas non plus dans le syndrome du sauveur. Il y a déjà des pionniers sur le terrain qui font bouger les choses, et ils ne nous ont pas attendus. Ce n’est pas une question d’être un messie, mais d’apporter sa pierre à l’édifice.

Les opportunités sont là, la dynamique est lancée. Haut les cœurs et ne ratons pas cette belle vague.

Aujourd’hui, je suis de très bonne humeur et je voulais la partager avec toi à travers ce texte, qui résume parfaitement mes convictions du moment.

Georges DEFO