Pourquoi sommes-nous toujours pressés ?

Pourquoi sommes-nous toujours pressés ?

Je suis tombé sur ce texte un peu par hasard et il m’a mis une petite claque. Il parle d’un truc qu’on fait tous sans même s’en rendre compte : être toujours pressés.

Pressés de déposer les enfants à l’école. Pressés de finir le dîner. Pressés de les mettre au lit. Pressés d’arriver à l’aéroport trop tôt. Pressés de passer à “la suite”.

Et le texte pose une question simple, presque innocente :

Pourquoi est-ce qu’on se presse autant ?

Et surtout… vers quoi on court vraiment ?

Quand on y réfléchit, beaucoup de ces urgences n’en sont pas. On presse le coucher pour pouvoir souffler devant Netflix. On stresse parce qu’on ne veut pas être “le parent en retard”. On se met la pression parce que c’est écrit sur le billet d’avion qu’il faut arriver deux heures avant. Bref, on obéit plus souvent à des habitudes qu’à de vraies nécessités.

Le passage qui m’a le plus touché, c’est celui qui parle de l’enfance. En allant vite, on ne fait pas que gagner du temps. On traverse l’enfance de nos enfants en accéléré. Et ironiquement, ce sont exactement ces moments qu’on voudra revivre plus tard. Le bain qu’on bâcle, l’histoire qu’on écourte, le câlin qu’on reporte.

La question devient alors dérangeante :

Combien donnerait-on, dans quelques années, pour récupérer seulement cinq minutes de ces instants qu’on voulait finir au plus vite ?

La conclusion du texte est simple, presque banale, mais terriblement juste :

Ralentis. Savoure.

Pas parce que tout est parfait.

Mais parce que ce que tu vis aujourd’hui est déjà en train de devenir un souvenir.

Concrètement, ce dimanche j’ai bien pris le temps de ralentir, et ça m’a fait tout le bien du monde. Ça te dit d’essayer aussi?

Georges DEFO