Quand tu fais du mal à quelqu’un, tu ne reverras plus jamais la même version de cette personne.
Cette phrase, je l’ai entendue ce matin dans une vidéo partagée par mon ami d’enfance Avil, et elle m’a parlé tout de suite, elle vient d'un chroniquer du nom de Blériot Nyemeck. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé à écrire ce texte.
Il y a des blessures qui ne laissent pas de cicatrices visibles,
mais qui changent à jamais la façon dont une personne te regarde, te parle, ou même pense à toi.
Tu peux t’excuser. Tu peux regretter sincèrement.
Tu peux même essayer de recoller les morceaux…
Mais certaines cassures, invisibles pour l’œil, transforment l’autre à jamais.
Parfois, ce n’est pas la personne qui devient distante.
C’est juste une partie d’elle qui se ferme, pour toujours.
Et ce n’est pas forcément de la rancune. C’est un réflexe de survie.
Alors avant de blesser, trahir, mentir ou humilier quelqu’un,
demande-toi :
Suis-je prêt à ne plus jamais revoir cette version d’elle (ou de lui) que j’aimais tant ?
Parce que certaines versions des gens qu’on aime n’existent qu’une seule fois.
C’est cette même crainte de perdre un être cher
qui devrait nous freiner quand on s’apprête à crier sur un enfant qui n’a fait que de son mieux,
ou à abandonner son partenaire au moment où il avait le plus besoin de nous,
ou à balancer une parole blessante à un ami fidèle qui ne méritait pas ça.
Souvent, on se rassure :
“Il ne va pas en faire toute une histoire.”
“Je sais qu’elle est fâchée, mais ça va passer.”
Mais non.
Ça ne passe pas vraiment.
Et ces petites blessures sont parfois les gouttes
qui, plus tard, feront déborder le vase.
J’ai été dans les 2 positions et ca fait mal! c’est pour çà qu’il me semble important de t’en parler pour que tu n’aies pas à vivre çà, si c’est déjà le cas, que tu en prennes aussi conscience et que tu sensibilises le plus personnes autour de toi.
Georges DEFO