Quand tu n’aimes plus, tu ne cries même plus : tu t’en fous
On dit que le contraire de l’amour, c’est la haine.
Franchement ? Pas du tout. La première fois que j’ai écouté cette phrase c’était dans une chanson de Youssoupha et récemment je l’ai encore écouté dans une autre chanson où il sample un jeune rappeur du nom de Zequin et c’est très deep. Commentons donc cette phrase.
La haine, c’est encore une forme d’énergie. Ça bouillonne, ça réagit, ça vit.
Tu peux détester quelqu’un. Mais tu penses encore à lui. Donc quelque part, il a encore un petit studio dans ton cœur. Même s’il ne paye pas le loyer. Le vrai contraire de l’amour, c’est l’indifférence. C’est quand tu vois le message et tu fais juste : “Ah.”
Pas de colère, pas de pincement, pas de regret. Juste… rien. Le vide intersidéral. Le cœur en mode “mode avion”. C’est pour ça que quand quelqu’un ne trouve pas le temps en 24h pour t’écrire ou te répondre, c’est chaud… Spirituellement parlant, c’est même un petit test :
– Si tu cries encore ? Il reste un lien.
– Si tu bloques la personne mais tu regardes son profil en cachette ? Tu n’as pas fini.
– Si tu pries pour elle en disant “Seigneur, fais comme Tu veux mais fais vite” ? Tu es encore dedans 🤣.
Mais le jour où tu ne sens plus rien, où même ton ange gardien te regarde en mode “on passe à autre chose ?”, alors là oui : c’est fini. Archivé. Dossier clos.
Et tu sais quoi ? L’indifférence n’est pas toujours un signe de méchanceté. Parfois, c’est juste la vie qui fait de la place. Parfois, c’est la paix qui t’a trouvé avant que tu la cherches.
Alors pour finir la semaine, retiens juste ça : Aimer, ne pas aimer, détester… c’est la vie. Mais l’indifférence ? Ça, c’est ton âme qui te dit : “On a grandi. Next.” Ne l’oublie donc pas quand tu es aussi celui qui espère quand l’autre n’en a plus rien à faire.
Georges DEFO