Se mettre à la place des autres : un réflexe qui change tout
Si tu ne fais jamais l’effort de te mettre à la place des autres, prépare-toi à vivre dans un monde qui te semblera injuste, froid, incompréhensible.
Pourquoi ? Parce que ton point de vue est limité par ta propre histoire, ton propre vécu, ton propre prisme. Cette attitude m’a souvent mis dans l’embarras quand je me fâchais contre mon filston et qu’un témoin de la scène me demande si je faisais mieux à son âge. Et la je me sens tout honteux. Peut-être aurait il valu mieux que ce soit automatique et que je me mette à sa place avant d’avoir certaines attentes à son égard.
Quand on juge sans comprendre, quand on critique sans savoir, quand on exige sans imaginer ce que l’autre traverse… on construit des murs au lieu de bâtir des ponts.
Ne jamais se mettre à la place des autres, c’est :
• Rendre les relations superficielles et fragiles, parce qu’on n’essaie même pas de comprendre l’autre.
• Être incapable de pardonner, car on ne voit que notre blessure sans comprendre la douleur de l’autre.
• Être un mauvais leader, un mauvais parent, un mauvais ami, parce qu’on confond exigence et empathie.
Et surtout, c’est s’exposer au retour de bâton : le jour où toi aussi tu seras incompris, jugé hâtivement, abandonné sans que personne ne cherche à te comprendre.
Je ne dis pas que se mettre à la place des autres signifie tout excuser.
Non.
Mais chercher à comprendre avant de condamner, essayer de ressentir avant de rejeter, c’est la base d’une vie riche, équilibrée, et profondément humaine.
Je repense souvent à cette phrase simple mais puissante :
“Avant de juger quelqu’un, marche un kilomètre dans ses chaussures.”
Parce qu’au fond, toute notre vie sociale repose sur une seule chose : la capacité à ne pas penser uniquement à nous-mêmes.
Georges DEFO