Tout le monde n’est pas ton ami. Et c’est normal.
De nos jours, on va vite. Trop vite.
On discute deux fois avec quelqu’un, on rigole un peu, on partage un projet ou un verre… et voilà, c’est “mon ami”.
Pas collègue. Pas connaissance. Ami.
Et puis un jour, la claque. Tu te rends compte qu’il ou elle n’a jamais vraiment été là pour toi.
Que ton absence ne gêne pas. Que ta chute n’émeut pas. Et que ta réussite, parfois, dérange. Tu te retrouves à dire :
« Je n’aurais jamais cru ça de lui. »
« Pourtant, je l’ai toujours considéré comme un frère. »
« Je lui ai tout donné. »
Mais en réalité, tu n’avais jamais pris le temps de vraiment savoir à qui tu avais affaire.
On fait des examens pour tout.
On teste les compétences pour un poste.
On analyse un business avant d’investir.
Mais quand il s’agit d’accueillir quelqu’un dans notre cercle intime, on n’exige rien. Pas de preuve, pas de recul, pas d’observation.
Juste une bonne impression… et c’est parti.
Mais l’amitié, la vraie, ça se construit,
ça se mérite,
ça s’éprouve dans le silence, dans le temps, dans les tempêtes.
Il faut du recul.
Il faut laisser le temps révéler les intentions.
Et il faut oser accepter que tout le monde n’est pas censé être proche.
Ne sois pas amer.
Sois plus vigilant.
Parce que tout le monde n’est pas ton ami,
et ce n’est pas une trahison… c’est juste la vie.
Georges DEFO