Tout le monde n’ira pas. Et c’est tant mieux.

Ronel m’a dit un jour quelque chose que je n’ai jamais oublié :

👉 “Pour faire bouger les choses, on n’a pas besoin de tout le monde. Il suffit d’une équipe de personnes qualifiées et courageuses, prêtes à relever le défi.”

Cette phrase m’a marqué. Parce qu’elle m’a rappelé les Spartiates.

Oui, les fameux 300. Ceux qui, face à des milliers de soldats perses, ont tenu bon. Non pas parce qu’ils étaient nombreux.

Mais parce qu’ils étaient préparés. Parce qu’ils avaient choisi de ne pas fuir. Parce qu’ils avaient accepté de payer le prix.

Mais il y a une chose qu’on oublie souvent :

Même les meilleurs guerriers, s’ils combattent seuls, tombent.

Ce qui fait la force des Spartiates, ce n’est pas juste leur bravoure individuelle…

C’est leur capacité à faire bloc, à mutualiser leurs forces, à tenir la ligne ensemble.

Et c’est exactement ce que nous devons faire aujourd’hui.

La première brique de cette armée moderne, c’est le projet Panjap,

qui met entre les mains des Camerounais des outils concrets pour exercer leur citoyenneté.

Et c’est aussi les collectes de fonds portées par l’association Jampo que je représente fièrement,

où des jeunes déterminés se mobilisent pour soutenir des orphelins et restaurer l’espoir là où il a été brisé.

Ce sont ces petites actions, parfois invisibles, qui bâtissent les grandes révolutions.

Mais elles ne peuvent porter leurs fruits que si nous joignons nos efforts,

que si chacun de nous sort de son isolement pour rejoindre la ligne de front.

Le changement ne viendra pas des foules.

Il viendra de ceux qui sont prêts à se lever, à coopérer, à ne pas attendre que “les autres” fassent.

Alors, je te repose la question :

Toi qui me lis, en fais-tu partie ?

Et surtout… avec qui choisis-tu de marcher ?

Georges DEFO