Tu veux le changement… mais à quel prix ?
Si tu demandes à n’importe quel Camerounais s’il veut le changement, de meilleures conditions de vie, une société plus juste…
Il te dira oui.
Mais pose-lui une autre question :
“Es-tu prêt à payer le prix de cette liberté ?”
Certains répondront oui, sans hésiter.
D’autres éviteront la question… et pointeront du doigt “les autres”, “le système”, ou “les responsables”.
Mais pendant ce temps, de nombreux citoyens mènent des actions concrètes pour un scrutin plus équitable, pour une participation plus massive, pour que chacun comprenne qu’aller voter, c’est bien plus qu’un geste symbolique.
Ne pas jouer le jeu, c’est considérer que tout va bien.
C’est dire en silence : « Ce n’est pas si grave. »
Et ensuite venir dire que « ça ne sert à rien », que « tout est joué d’avance » ?
Non.
C’est trop facile.
Tu n’es pas responsable de ce que font les autres.
Mais tu es pleinement responsable de ce que tu choisis de ne pas faire.
Il y a bientôt un mois, la communauté Panjap — par mon biais — a mis en ligne elections237.com, une plateforme qui recense tous les centres d’enregistrement sur les listes électorales.
C’est gratuit, simple, accessible.
Mais soyons honnêtes :
Peu relaient.
Ce n’est pas du kongossa.
Ce n’est pas un fait divers sensationnel où “un sexe masculin est volé par sorcellerie”.
C’est juste… de l’information citoyenne utile.
Et pourtant, des milliers de Camerounais ratent le rendez-vous électoral chaque année par simple manque d’information.
Alors oui, apparemment, ce n’est pas la priorité de tout le monde.
Peut-être que je n’ai pas compris les règles du jeu.
Mais je joue quand même.
Et à ceux qui ont relayé, partagé, sensibilisé :
Merci.
Vous faites plus que relayer un lien. Vous donnez à des gens les moyens d’exister dans le choix collectif.
Georges DEFO