Vision d’horreur, scène de cannibalisme, pourquoi?

J’ai découvert dernièrement sur LinkedIn une jeune sœur camerounaise qui parle de la Data et de l’IA. Elle est excellente et les chiffres parlent pour elle. Elle a une chaîne YouTube sur laquelle elle publie très régulièrement depuis 3 ans, et c’est dire que, comparé à elle avec mon petit blog, je suis un petit joueur.

Ce qui m’a marqué, c’est qu’elle a gardé son accent camerounais et pourtant se fait parfaitement comprendre, puisque son audience ne cesse de croître. Si une chose est sûre, c’est qu’elle a toute mon admiration. Clairement, cette jeune fille fait partie de cette diaspora sur laquelle le continent compte pour relever les défis de notre génération. Son expertise, mise au service d’un transfert technologique, serait un réel atout pour la montée en compétences de nos jeunes ingénieurs.

Mais à côté d’elle, il y a aussi des personnes comme celle qui lui a laissé un message hier, suite à sa dernière vidéo où elle relatait son parcours du Cameroun à la France 🇫🇷. La dite personne, d’origine camerounaise (qu’elle a bien pris le temps de préciser pour se donner une crédibilité), lui a demandé « d’arrêter de la ramener » sous prétexte de ne pas avoir fait une « très grande école d’ingénieurs ». J’ai trouvé ce commentaire lunaire, et franchement choquant. Je te le mets ci-dessous que tu puisses apprécier par toi-même.

Ça m’a juste fait penser à ce que Ronel disait sur ceux dont l’Afrique n’a pas besoin. Il est vrai que la tâche est lourde mais cruciale, et parce qu’elle est cruciale, il faut faire attention à qui on la confie. Si je devais choisir, je n’aurais clairement pas sélectionné cette personne.

Conclusion :

Ce genre de commentaire m’a rappelé à quel point il est facile de critiquer depuis les coulisses, mais combien il est difficile de se lever, de s’exposer et de bâtir quelque chose de concret. Cette jeune sœur ne se contente pas de parler, elle agit, elle partage ses connaissances, et elle inspire. Et c’est exactement de cela dont l’Afrique a besoin : des personnes qui utilisent leurs compétences pour construire, pas pour dénigrer.

Nous devons apprendre à valoriser l’effort, l’audace et le partage. Peu importe l’école que tu as faite, ce qui compte, c’est l’impact que tu crées et la valeur que tu apportes. L’Afrique ne se relèvera pas avec des titres ou des ego, mais avec des actions concrètes et un esprit de collaboration.

Alors, à toi qui lis ces lignes : es-tu du côté de ceux qui construisent ou de ceux qui démolissent ? Le choix t’appartient.

Georges DEFO